Des Palestiniens déplacés se rassemblant pour recevoir de la nourriture dans une école publique à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 19 février 2024.
La Défense civile a déclaré dans un communiqué rendu public par le ministère de l'Intérieur de la bande de Gaza sur Telegram que
“L'occupation israélienne continue d'empêcher l'entrée de produits alimentaires de base et des produits médicaux pour les citoyens assiégés dans les gouvernorats de Gaza et du Nord, ce qui menace la vie des plus de 700 000 citoyens à chaque instant“.
Selon la même source,
“Les souffrances des citoyens de Gaza et du nord s'aggravent chaque jour, alors que des milliers d'entre eux attendent de mourir, soit à cause de la faim, soit à cause des attaques israéliennes, sur fond d'un silence suspicieux des pays arabes et de la communauté internationale face à ces souffrances et ces tueries quotidiennes“.
“L'agression israélienne contre notre peuple à Gaza entame son 140ᵉ jour, sans que les consciences n'agissent pour sauver ce qui reste de la vie à Gaza, mais ils (les citoyens de Gaza) vivent toujours dans l'espoir de trouver quelqu'un en ce monde pour écouter leurs plaintes, avant qu'il ne soit trop tard",
a ajouté le communiqué.
Depuis le 7 octobre dernier, Israël comparait devant la Cour internationale de justice pour des accusations de
“génocide“
contre les Palestiniens, dans un contexte de guerre meurtrière menée contre Gaza, qui a fait, jusqu'à ce vendredi,
"29 514 martyrs et 69 616 blessés",
dont la plupart sont des femmes et des enfants, sans compter des milliers de personnes portées disparues sous les décombres, selon les autorités palestiniennes.
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