Il s'agit de six généraux de brigade qui dirigeaient les troupes dans la région de Laukkai (nord), près de la frontière chinoise jusqu'à début janvier, a indiqué une source militaire.
La loi militaire birmane prévoit la peine de mort pour les cas de désertion d'un poste. Le porte-parole du gouvernement militaire, Zaw Min Tun a déclaré:
Il n'y a pas encore de verdict pour les six généraux de brigade.
Début janvier, les six généraux de brigade et des centaines de soldats ont abandonné le contrôle de la ville de Laukkai à une alliance d'insurgés, après des semaines de combats.
Près de 2.000 soldats ont déposé les armes et se sont rendus à leurs ennemis avant de quitter la ville avec leurs familles, dans ce qui a constitué un camouflet majeur pour les chefs de l'armée, critiqués par leurs propres partisans.
La prise de Laukkai, connu pour les casinos, la prostitution et les centres d'escroquerie en ligne qui y génèrent des milliards de dollars selon les experts, illustre l'avancée des groupes ethniques minoritaires depuis leur attaque surprise en octobre.
Le MNDAA contrôlait la ville jusqu'en 2009, avant d'en être délogé par une offensive dirigée par Min Aung Hlaing, alors affecté à un poste de commandement régional.
Mais ils s'accusent mutuellement de ne pas le respecter depuis.
Certains groupes minoritaires ethniques armés, puissants en Birmanie dans les régions frontalières, se battent depuis l'indépendance en 1948 pour plus d'autonomie et le contrôle des ressources.