Après sa libération vers 00H00 locales (21H00 GMT vendredi), le chef de l'opposition s'est adressé à des journalistes, déclarant:
Nous avons été accusés d'avoir enfreint le calendrier de campagne mais c'est sans fondement.
Selon M. Mrema, Freeman Mbowe avait été empêché par les forces de l'ordre, avant son arrestation, de prendre la parole lors d'un rassemblement de ses partisans à Mlowo, dans le sud du pays.
Le parti Chadema accuse les forces de sécurité d'être impliquées dans les disparitions de plusieurs de ses membres et dans le meurtre d'Ali Mohamed Kibao, un de ses dirigeants retrouvé mort le 7 septembre.
M. Mbowe avait déjà été brièvement arrêté fin septembre aux côtés de dizaines de personnes lorsque la police tanzanienne avait empêché une manifestation de leur parti à Dar es Salam.
Mme Hassan avait montré des signes d'ouverture démocratique à son arrivée au pouvoir en mars 2021, en rouvrant rapidement, par exemple, des médias interdits.
Mais la présidente fait face ces derniers mois à de vives critiques, l'accusant de revenir aux pratiques autoritaires de son prédécesseur à l'approche des élections locales de novembre et générales de fin 2025.