![Le chef militaire du Myanmar, Min Aung Hlaing (à droite), serrant la main d'Alounkeo Kittikhoun (à gauche), envoyé spécial de la présidence de l'ANASE au Myanmar, lors d'une réunion à Naypyidaw Le 10 janvier 2024.](https://img.piri.net/piri/upload/3/2024/1/11/89a8beca-b146kbhk8bill4egf9ry5k.jpeg)
Les militaires birmans, qui ont pris le pouvoir lors d'un coup d'État en 2021, sont confrontés à leur plus grande menace à ce jour, selon les analystes, après qu'une coalition de groupes ethniques armés a lancé une vaste offensive dans le nord du pays en octobre dernier.
Le général Min Aung Hlaing, chef de l'armée, a rencontré Alounkeo Kittikhoun, l'envoyé spécial de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), mercredi à Naypyidaw, la capitale construite par l'armée dans la jungle.
Cette rencontre intervient avant la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'ASEAN, qui se tiendra à la fin du mois au Laos, pays qui assure la présidence de l'organisation cette année.
Les frictions entre les membres se sont aggravées l'année dernière à la suite de la décision du gouvernement thaïlandais de l'époque de rencontrer le ministre des Affaires étrangères de la junte, Than Shwe.
Le Cambodge a envoyé un jeune fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères, tandis que la Chine, qui soutient depuis longtemps l'armée birmane, a dépêché Deng Xijun, son envoyé spécial pour les affaires asiatiques. Cette dissension a porté un nouveau coup aux progrès hésitants de l'ASEAN pour désamorcer la crise.
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