Mais les autorités sanitaires n'emploient plus ce terme pour éviter des connotations racistes.
Identifiée pour la première fois en République démocratique du Congo (RDC) en 1970, la maladie est longtemps restée circonscrite à une dizaine de pays africains.
Mais, en 2022, elle a commencé à s'étendre dans le reste du monde, notamment des pays développés où le virus n'avait jamais circulé.
Deux épidémies concomitantes sévissent, l'une provoquée par le clade 1 en Afrique centrale, touchant surtout des enfants, et une autre par le nouveau variant, le clade 1b, qui frappe des adultes dans une autre région, dans l'Est de la RDC, et dans les pays limitrophes.
Selon les chiffres du début du mois de novembre, près de 51.000 cas et 1.083 décès liés au virus ont été signalés depuis le mois de janvier de cette année.
Le pays, qui compte parmi les plus pauvres au monde, doit compter sur les dons de vaccins pour immuniser en priorité les publics jugés à risques, comme les soignants et les professionnelles du sexe.
Par ailleurs, le seul vaccin déployé à ce stade, fabriqué par le laboratoire danois Bavarian Nordic, est uniquement à destination des adultes.
Environ 900.000 vaccins ont été alloués par les agences sanitaires internationales à neuf pays africains les plus touchés par l'épidémie, dont la République centrafricaine, le Rwanda et l'Ouganda.