Onze associations françaises, regroupées au sein de la Plateforme des ONGs pour la Palestine, ont appelé la France à exécuter les mandats d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) le 21 novembre 2024. Ces mandats visent le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, ainsi qu'un dirigeant du Hamas pour "crimes de guerre et crimes contre l'humanité" perpétrés depuis le 7 octobre 2023.
Article 27 du Statut de la CPI
Déclaration d'un ancien Premier ministre
Position de la France: "une question juridiquement complexe"
Pour rappel, la France a renouvelé son appui à la Cour pénale internationale (CPI) après l'émission de mandats d'arrêt visant le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant. Ces mandats, émis le 21 novembre 2024, concernent des accusations de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis en Palestine entre le 8 octobre 2023 et le 20 mai 2024.
Situation humanitaire à Gaza
Le conflit entre Israël et le Hamas, déclenché le 7 octobre 2023 par une attaque du mouvement palestinien, a entraîné une déclaration de guerre israélienne contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.
Cette riposte, marquée par des frappes aériennes et une invasion terrestre, a causé un bilan humain catastrophique : plus de 45 000 morts, dont une majorité d'enfants et de femmes, ainsi que plus de 103 000 blessés. Les destructions massives ont laissé des centaines de milliers de personnes sans abri.
En parallèle, l'Afrique du Sud a déposé une plainte contre Israël devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour des accusations de génocide à Gaza.