- 22.11.2024, vendredi
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Le 46e président des États-Unis, Joe Biden et le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu lors de leur rencontre à Tel Aviv, le 18 octobre 2023. Crédit photo: BRENDAN SMIALOWSKI / AFP
Le président américain Joe Biden a déclaré, mercredi, que sa visite en Israël est pour réaffirmer le "soutien sans équivoque" de Washington à Tel Aviv.
C'est ce qui ressort d’une conférence de presse tenue conjointement avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, en Israël. Biden a assuré:
Je voulais être ici pour une raison simple: que le peuple d’Israël et les peuples du monde sachent que les États-Unis se tiennent aux côtés d’Israël.
"Au peuple israélien: son engagement et son courage sont incroyables. Je suis fier d'être ici"
, a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, le président américain a pointé du doigt le Hamas, déclarant:
"le Hamas ne représente pas l'ensemble du peuple palestinien".
Biden a refusé de tenir Israël pour responsable de l’attaque contre l’hôpital baptiste de Gaza.
"Je me suis senti profondément attristé et très en colère après cette explosion survenue dans l'enceinte de l'hôpital Al-Ahli Baptiste à Gaza. Et il semble que ce qui s'est passé a été orchestré par une autre partie"
, a-t-il assuré.
De son côté, Netanyahu a souligné que Biden
"est le premier président américain à se rendre en Israël en temps de guerre".
"Vous êtes le premier président américain à visiter Israël en temps de guerre, et c'est très émouvant, car cela témoigne de la profondeur de votre engagement personnel envers Israël. Cela reflète, également, nos liens soudés et prouve votre engagement envers l'avenir du peuple juif et du seul et unique État juif"
, a ajouté Netanyahu.
Netanyahu a qualifié la coopération israélo-américaine de
"sans précédent"
, rappelant le bilan des morts parmi les Israéliens.
Biden est arrivé en Israël aujourd’hui pour une courte visite.
Plus de 500 personnes ont été tuées dans une frappe aérienne israélienne sur l'hôpital Al-Ahli Baptiste, mardi, a déclaré à Anadolu le porte-parole du ministère de la Santé, Ashraf al-Qudra.
Un porte-parole de l'armée israélienne a simplement déclaré que
"tous les détails ne sont pas encore disponibles"
sur ce qui s'est passé à l'hôpital, selon l'autorité de radiodiffusion gouvernementale.
Le bombardement de l'hôpital a déclenché une vague de condamnation généralisée dans de nombreuses capitales, avec des appels à la nécessité d’assurer la protection du peuple palestinien sous occupation israélienne.
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