Des milliers d'Israéliens d'extrême droite se sont rassemblés à Jérusalem-Est occupée le jeudi 18 mai pour la marche annuelle de la "journée du drapeau", qui s'est déroulée cette année dans un climat de tensions accrues.
Les autorités israéliennes ont déployé 3 200 agents de sécurité pour encadrer le défilé, organisé par des colons israéliens afin de célébrer ce qu'ils appellent "l'unification de Jérusalem", en référence à l'occupation israélienne de Jérusalem-Est en 1967.
La ministre israélienne des Transports, Miri Regev, était parmi les personnes brandissant des drapeaux israéliens sur la place de la porte de Damas.
En réponse, des foules de Palestiniens agitaient des drapeaux palestiniens tandis que les Israéliens effectuaient également leur prétendue "danse du drapeau".
La marche commence à Jérusalem-Ouest, passe par la porte de Damas et le quartier musulman de la vieille ville jusqu'au mur de Buraq, que les Juifs appellent le mur des Lamentations.
Cette marche controversée a provoqué des affrontements violents ces dernières années, notamment lors du conflit de 11 jours entre Israël et les groupes palestiniens à Gaza en mai 2021.
Pour les musulmans, Al-Aqsa représente le troisième lieu saint de l'islam. Les Juifs appellent cet endroit le mont du Temple, affirmant qu'il abritait deux temples juifs dans l'Antiquité.
Israël a occupé Jérusalem-Est, où se trouve Al-Aqsa, pendant la guerre israélo-arabe de 1967. Il a annexé toute la ville en 1980, une décision jamais reconnue par la communauté internationale.
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