Le gouvernement brésilien a présenté cette semaine l'idée aux autres membres de l'Organisation du traité de coopération amazonienne (ACTO), un bloc socio-environnemental qu'il partage avec sept autres pays où s'étend la plus grande forêt tropicale du monde.
Le mécanisme diffère du Fonds Amazonie déjà mis en œuvre, administré par la Banque publique de développement (BNDES).
Roberto Perosa, secrétaire en charge du commerce et des relations internationales au sein du ministère de l'Agriculture, a déclaré lors d'une autre conférence de presse que le Brésil présentera à la COP28 un plan visant à augmenter la surface agricole de son pays sans déforestation, via la conversion de terres de pâturage.
Le président de gauche Lula, revenu au pouvoir en janvier, a fait de la défense de l'environnement, et en particulier de l'Amazonie, un axe fort de son action, notamment internationale. Mais il veut aussi permettre l'essor du puissant secteur de l'agro-négoce, alors que le Brésil est devenu un géant agricole.
La déforestation en Amazonie a fortement augmenté sous son prédécesseur d'extrême droite Jair Bolsonaro, qui avait encouragé l'expansion des activités minières et agricoles dans la région.