Mandats d'arrêt contre Netanyahu et Gallant: Le monde islamique salue la décision de la CPI

La rédaction
11:4022/11/2024, Cuma
AA
Le vice-président et vice-Premier ministre des Émirats arabes unis, Sheikh Mansour bin Zayed Al Nahyan (au centre), posant aux côtés du prince héritier d'Arabie saoudite, Mohamed ben Salmane (centre gauche), de l'émir du Qatar, Sheikh Tamim ben Hamad al-Thani (centre droit), et du prince héritier du Koweït, Sheikh Sabah al-Khaled al-Hamad al-Sabah (à gauche), lors du sommet extraordinaire conjoint des dirigeants de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) et de la Ligue arabe à Riyad, le 11 novembre 2024.
Crédit Photo : Abdulla AL-NEYADI / UAE PRESIDENTIAL COURT / AFP
Le vice-président et vice-Premier ministre des Émirats arabes unis, Sheikh Mansour bin Zayed Al Nahyan (au centre), posant aux côtés du prince héritier d'Arabie saoudite, Mohamed ben Salmane (centre gauche), de l'émir du Qatar, Sheikh Tamim ben Hamad al-Thani (centre droit), et du prince héritier du Koweït, Sheikh Sabah al-Khaled al-Hamad al-Sabah (à gauche), lors du sommet extraordinaire conjoint des dirigeants de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) et de la Ligue arabe à Riyad, le 11 novembre 2024.

La Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt contre Benjamin Netanyahou et Yoav Gallant, une décision saluée par l'OCI comme une victoire pour la justice internationale.

L'Organisation de la coopération islamique (OCI) a salué la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d'émettre des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.


Dans un communiqué publié jeudi soir, l'OCI a qualifié cette décision de
"pas crucial vers la fin des décennies d'impunité dont bénéficient les responsables israéliens"
et de
"restauration de la confiance dans la justice internationale et la responsabilité."

L'organisation a souligné que cette décision
"constitue une victoire pour la légitimité internationale et l'État de droit."

L'OCI a appelé la communauté internationale, en particulier les États parties au Statut de Rome, à
"respecter et appliquer cette décision importante."

Elle a également exhorté la Cour internationale de justice (CIJ) à
"accélérer son jugement sur les actes de génocide commis par Israël contre le peuple palestinien."

Mettre en lumière la crise humanitaire en cours, l'OCI a demandé au Conseil de sécurité des Nations unies de
"prendre des mesures immédiates et efficaces pour faire appliquer ses résolutions."

L'organisation a exigé
"un cessez-le-feu permanent et global pour mettre fin à l'agression militaire et au génocide perpétrés par Israël contre les Palestiniens"
et a appelé à ce que
"l'aide humanitaire puisse parvenir sans entrave à toutes les zones de la bande de Gaza."

Israël a lancé une guerre génocidaire contre la bande de Gaza après une attaque transfrontalière du mouvement palestinien Hamas en octobre de l'année dernière, faisant plus de 44 000 morts, pour la plupart des femmes et des enfants, et plus de 104 000 blessés.

La deuxième année du génocide à Gaza suscite une condamnation internationale croissante, des responsables et des institutions qualifiant ces attaques et le blocage de l'aide de tentative délibérée de destruction d'une population.


La CPI a annoncé, dans une décision historique jeudi, avoir émis des mandats d'arrêt contre Netanyahou et Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.


Israël fait également face à une affaire de génocide devant la Cour internationale de justice pour sa guerre meurtrière à Gaza.


A lire également:




#justice internationale
#OCI
#Gaza
#Netanyahou
#CPI
#génocide
#crimes de guerre
#aide humanitaire