Le colonel Abdoulaye Maiga, Premier ministre du Mali.
La junte malienne a annoncé jeudi la nomination du général Abdoulaye Maïga au poste de Premier ministre, succédant à Choguel Kokalla Maïga, un civil, limogé la veille après avoir critiqué le régime.
La décision a été officialisée par un décret signé par le chef de la junte, le général Assimi Goïta, et diffusé à la télévision nationale par Alfousseyni Diawara, secrétaire général de la présidence.
Un fidèle de la junte au sommet du pouvoir
Un fidèle de la junte au sommet du pouvoir
Jusqu’à cette nomination, le général Abdoulaye Maïga occupait le poste de porte-parole du gouvernement. Il est devenu l’un des visages les plus visibles de la junte, chargé d’annoncer et parfois de commenter les décisions majeures du régime.
Bien qu’il ne fasse pas partie du cercle initial des colonels responsables du coup d'État de 2020, Abdoulaye Maïga s’est rapidement aligné avec le pouvoir militaire, gravissant les échelons jusqu’au grade de général.
Un virage militaire consolidé
Un virage militaire consolidé
La destitution de Choguel Kokalla Maïga, nommé en 2021 pour offrir une façade civile au régime, et son remplacement par un militaire, marquent une nouvelle étape dans la consolidation du pouvoir par l’armée. Cette nomination reflète la volonté de la junte de resserrer son emprise sur les institutions du pays.
Depuis le coup d'État d'août 2020, les militaires ont progressivement renforcé leur contrôle sur le Mali, avec des décisions stratégiques visant à écarter les voix dissidentes.
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