Carla Bruni-Sarkozy, l'épouse de l'ancien président Nicolas Sarkozy, a admis avoir utilisé un téléphone visé par l'enquête sur la rétractation de Ziad Takieddine, principal témoin dans l'affaire du supposé financement libyen de la campagne présidentielle de 2007.
Ces informations, révélées ce vendredi 22 novembre par une source proche du dossier, marquent un nouveau rebondissement dans cette affaire judiciaire complexe.
Toutefois, elle a fermement nié toute implication dans les échanges de SMS présumés en lien avec l'opération surnommée "Sauver Sarko", attribuant ces communications à l'ancienne papesse de la presse people, Michèle Marchand, alias "Mimi".
Cette enquête s'inscrit dans le cadre plus large de l'affaire Takieddine, où l'homme d'affaires avait initialement accusé Nicolas Sarkozy d'avoir financé illégalement sa campagne de 2007 avec des fonds libyens, avant de se rétracter brièvement fin 2020. Les juges cherchent à déterminer si cette volte-face a été orchestrée par des proches de l'ex-président, ajoutant une dimension politique et judiciaire à cette affaire retentissante.