Les autorités du Burkina Faso ont décidé de geler les biens et ressources économiques de 113 personnes physiques et de deux entités juridiques, pour une durée initiale de six mois renouvelables, dans le cadre de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Parmi les personnes visées figure l’ancien président de la transition, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui a dirigé le pays de janvier à septembre 2022 avant d’être renversé et de trouver refuge au Togo. D’autres personnalités notables incluent deux anciens ministres des Affaires étrangères, Djibril Bassolé et Alpha Barry, l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry, et un ancien député, Aziz Diallo.
Accusations graves et interdictions de voyage
Une lutte renforcée contre le financement du terrorisme
Cette décision illustre la volonté des autorités burkinabè de renforcer la lutte contre les réseaux de financement du terrorisme. L’ancien président Damiba, ainsi que d’autres personnes exilées, figurent parmi les principaux concernés par ces mesures.