Rien n'a été dit devant le tribunal sur le sort ou le statut des enfants concernés par cette affaire.
Ils avaient été arrêtés il y a une semaine après avoir été interpellés une première fois en décembre alors qu'ils tentaient de quitter le pays avec quatre enfants.
Formant quatre couples, les Croates assurent avoir adopté légalement ces enfants originaires de la République démocratique du Congo voisine. Un responsable zambien de l'immigration a également été inculpé dans ce dossier.
Le parquet s'est opposé à une libération sous caution au motif que les Croates pourraient en profiter pour fuir. Mais pour la juge Jennipher Bwalya, siégeant à Ndola, à 300 km au nord de la capitale Lusaka, rien ne s'oppose à leur remise en liberté sous caution une fois toutes les conditions remplies.
La magistrate a fixé la caution à 20.000 kwacha (environ 1.000 dollars) pour chacun des Croates, avec en sus des garanties apportées par des organisations réputées.
Celle-ci a provoqué un vif débat sur l'adoption internationale en Croatie où le gouvernement a fait part de sa préoccupation face au sort réservé à ses huit ressortissants. Dans ce pays de 3,9 millions d'habitants, les adoptants potentiels sont largement plus nombreux que les enfants éligibles.