En 2023, ce dernier a cependant initié un rapprochement avec plusieurs pays arabes, consacré par le retour de Damas au sein de la Ligue arabe.
Le président syrien a notamment cherché à se rapprocher des riches monarchies du Golfe, alliées des États-Unis, pour les impliquer dans le financement de la reconstruction du pays.
Depuis le début de la guerre en 2011, les États-Unis ont imposé une série de sanctions à la Syrie, qui était déjà un État paria en Occident sous le règne de Hafez al-Assad, père de l'actuel président.
Washington est également en désaccord avec Damas concernant le soutien américain aux autorités kurdes semi-autonomes du nord-est de la Syrie, fer de lance de la lutte contre le groupe État islamique, avec l'appui d'une coalition internationale dirigée par les États-Unis. Damas accuse les autorités kurdes de séparatisme et de trahison.
En 2022, le président américain Joe Biden a accusé la Syrie de détenir le journaliste américain Austin Tice, enlevé en 2012 à Damas, appelant le gouvernement syrien à contribuer à sa libération. Damas avait nié le détenir.