![Des manifestants face à la police qui a tiré des gaz lacrymogènes dans leur direction, devant l'Assemblée générale au Plateau, à Dakar, le 5 février 2024.](https://img.piri.net/piri/upload/3/2024/2/7/27fde5dc-ajkav970v2d7g6nelp25.jpeg)
Le collectif a aussi demandé aux organisations régionales et internationales de ne plus reconnaître le président Macky Sall comme représentant du Sénégal au-delà du 2 avril, date officielle de la fin de son mandat avant que l'Assemblée nationale ne le prolonge jusqu'à la prise de fonctions de son successeur.
Pour la première fois, les Sénégalais, qui devaient élire leur cinquième président le 25 février, le feront presque dix mois plus tard que prévu, si les choses ne changent pas encore d'ici là, dans ce pays vanté pour sa stabilité et sa pratique démocratique dans une région ouest-africaine troublée.
L'adoption de la proposition de loi reportant la présidentielle par une alliance de députés du camp présidentiel et de partisans du candidat Karim Wade, disqualifié par la Cour constitutionnelle, a plongé le pays dans une grande fébrilité et la crainte de nouveaux troubles, après ceux meurtriers de mars 2021 et juin 2023.
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