Soudan: les belligérants ont accepté une réunion sur l'aide humanitaire

18:157/02/2024, Wednesday
MAJ: 7/02/2024, Wednesday
AFP
De gauche à droite, le commandant des Forces de soutien rapide (FSR) et vice-président de la transition du Soudan, Mahamat Hamdan Daglo, dit Himedti, et le commandant des forces armées du Soudan et président de la transition, chef de l'État, Abdoufattah Albourhan.
Crédit Photo : NOuvelle Aube /
De gauche à droite, le commandant des Forces de soutien rapide (FSR) et vice-président de la transition du Soudan, Mahamat Hamdan Daglo, dit Himedti, et le commandant des forces armées du Soudan et président de la transition, chef de l'État, Abdoufattah Albourhan.

Les parties au conflit au Soudan ont accepté de se réunir sous l'égide des Nations unies, éventuellement en Suisse, pour discuter d'aide humanitaire, à une date encore indéterminée, a annoncé mercredi l'ONU.

"Ces deux dernières semaines, j'ai été en contact avec les deux généraux pour qu'ils respectent les engagements"
en matière humanitaire, a déclaré le chef des Affaires humanitaires de l'ONU, Martin Griffiths, lors d'une conférence de presse à Genève.

Il a indiqué les avoir invités à se réunir, sous l'égide des Nations unies, afin que leurs représentants puissent discuter de l'accès humanitaire à la population soudanaise, dont la moitié environ, soit 25 millions de personnes, a besoin d'aide, après dix mois de conflit dans le pays.

"J'ai reçu des réponses positives de deux côtés",
mais
"j'attends toujours la confirmation de la date et du lieu de leur venue"
, a-t-il ajouté, en indiquant que les parties avaient
"suggéré qu'elles viendraient en Suisse".

M. Griffiths a indiqué que l'important pour lui n'était pas le lieu de la réunion mais que les parties discutent de l'accès humanitaire. Il a dit espérer que cette rencontre se fasse en présentiel tout en se disant prêt à organiser un premier échange
"virtuel dès la semaine prochaine".

La guerre fait rage depuis le 15 avril 2023 entre l'armée du général Abdel Fattah Al-Burhane et les Forces de soutien rapide (FSR, paramilitaires) du général Mohammed Hamdane Daglo, ancien numéro deux du pouvoir militaire, et les efforts diplomatiques pour des négociations de paix ont jusque-là échoué.


L'ONU a indiqué mercredi avoir besoin de 4,1 milliards de dollars (3,8 milliards d'euros) pour répondre en 2024 aux besoins humanitaires de la population au Soudan et des Soudanais ayant fui dans les pays voisins.


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