L’ancien ministre sud-coréen de la Défense, Kim Yong-Hyun, a révélé jeudi que le président destitué Yoon Suk Yeol avait ordonné la mobilisation de troupes dans le cadre d’une tentative de loi martiale le mois dernier.
Un plan controversé pour imposer la loi martiale
J’avais des doutes sur la faisabilité de la loi martiale, c’est pourquoi j’ai demandé au président: 'Est-ce vraiment de la loi martiale ?'
Kim, actuellement détenu, a été le premier membre du gouvernement de Yoon inculpé pour son rôle présumé dans la déclaration de la loi martiale du 3 décembre.
Yoon face à la justice et au risque de poursuites pénales
De son côté, Yoon Suk Yeol, qui a assisté jeudi à sa deuxième audience devant la Cour constitutionnelle, a été reconduit au centre de détention de Séoul après l’audience.
Yoon est accusé d’avoir plongé la Corée du Sud dans sa plus grave crise politique moderne, avec la déclaration controversée de la loi martiale du 3 décembre.
Vers une élection anticipée ?
La Cour constitutionnelle dispose de 180 jours, à partir du 14 décembre, pour décider si la destitution votée par l’Assemblée nationale sera validée ou annulée.
- Si la destitution est confirmée, Yoon sera révoqué et une élection anticipée devra être organisée dans les 60 jours.
- Si la cour annule la décision, il pourra reprendre ses fonctions en tant que président.
L’issue du procès reste incertaine, mais cette affaire marque déjà un tournant historique en Corée du Sud.