Les avocats de l'homme d'affaires Olivier Boko et de l'ex-ministre Oswald Homeki, poursuivis pour "complot contre l'autorité de l'État", sont sortis ce 21 janvier 2025 de la salle d’audience de la CRIET en soulevant des exceptions qui ne sont pas satisfaites.
La première exception soulevée par les avocats de la défense, dans ce procès de tentative d’atteinte à la sûreté de l’Etat, est la composition de la cour. Selon la loi qui encadre les procès criminels notamment l’article 254 du code de procédure pénale, la cour est toujours composée d’un président et de quatre assesseurs. Dans le cas d’espèce pour le procès des ex amis et très proches de Patrice Talon, président de la République, la cour est juste composée d’une présidente et de deux assesseurs.
Vers des déballages
La seconde exception qui semble allée dans la droite ligne d’un esclandre est la récusation de la présidente de la cour. Certaines sources disent que c’est le prévenu qui Olivier Boko a soufflé à ses avocats que la magistrate est très proche du chef de l’Etat.
Ce procès qui a donné une début aussi tonitruant pourra-t-il allé à son terme ? On se rappelle qu’à son ouverture, les deux principaux accusés Olivier Boko et Oswald Homéky ont tous deux plaidé non coupables. Pour l’heure, le procès est suspendu par la CRIET et renvoyé au lendemain, mercredi 22 janvier 2025.
