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Riyad: l'escalade militaire à Gaza doit cesser

Lors d'un entretien téléphonique avec le président américain Biden, le prince héritier saoudien Mohammed Bin Salman a souligné, mardi, la nécessité de stopper l'escalade militaire entre les forces israéliennes et palestiniennes dans la Bande de Gaza, affirmant son rejet de tout déplacement forcé des Palestiniens.

11:52 - 25/10/2023 Çarşamba
MAJ: 12:27 - 25/10/2023 Çarşamba
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Mohamed ben Salman, le 19 octobre 2023. Crédit photo: Bandar AL-JALOUD / Saudi Royal Palace / AFP
Mohamed ben Salman, le 19 octobre 2023. Crédit photo: Bandar AL-JALOUD / Saudi Royal Palace / AFP

C'est ce qui ressort d'un entretien téléphonique avec le président américain Joe Biden, selon l'agence de presse officielle saoudienne (SPA).


"Au cours de cet entretien, l'escalade militaire en cours à Gaza et les efforts déployés à cet égard ont été évoqués"
, a indiqué l'agence.

Bin Salman a souligné
"la nécessité de s'atteler immédiatement à la recherche des moyens de mettre fin aux opérations militaires qui ont coûté la vie à des innocents et de rejeter tout acte visant les civils, les infrastructures et les services vitaux qui affectent leur vie quotidienne, ainsi que les déplacements forcés de population".

Il a également souligné
"la nécessité de parvenir au calme, d'arrêter l'escalade et d'empêcher que la situation ne se détériore et n'affecte la sécurité et la stabilité de la région".

Le prince héritier saoudien a également appelé à la levée du siège de Gaza, au respect du droit humanitaire international et à l'autorisation de l'entrée de l'aide dans l'enclave.

Lors de cet entretien, Joe Biden a remercié Bin Salman pour ses
"efforts visant à limiter la progression de l'escalade et à empêcher qu'elle ne s'étende dans la région".

Israël a lancé une implacable campagne de bombardements sur Gaza à la suite d'une attaque surprise du mouvement palestinien Hamas le 7 octobre, soumettant les habitants de l'enclave à un siège total et à un blocus portant sur les denrées alimentaires, le carburant et les fournitures médicales.


Près de 7 200 personnes ont été tuées dans le conflit, dont au moins 5 791 Palestiniens et 1 400 Israéliens.


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