Le premier ministre belge a appelé, jeudi, les dirigeants européens à se pencher sur la situation critique qui règne à Gaza et a averti que cette "crise provoquée par l'homme" menaçait la moitié de la population de Gaza de famine.
Il s'est également dit prêt à participer à des corridors maritimes pour aider Gaza, mais a répété que cela ne suffirait pas.
Concernant la communauté internationale, il a appelé l'Europe à prendre la tête des efforts déployés pour résoudre la crise. Il a insisté sur la nécessité d'exiger clairement un cessez-le-feu immédiat, la libération des prisonniers et un engagement à négocier en vue d'une solution à deux États.
Israël mène une offensive militaire meurtrière contre la Bande de Gaza, depuis l'attaque transfrontalière menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien, Hamas, qui aurait coûté la vie à près de 1 200 Israéliens, selon les autorités de Tel-Aviv.
Depuis lors, près de 32 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués à Gaza et plus de 74 000 autres ont été blessés.
La guerre israélienne, qui en est à son 167e jour, a poussé 85 % de la population de Gaza à se déplacer à l'intérieur du territoire, dans le cadre d'un blocus paralysant frappant la plupart des denrées alimentaires, de l'eau potable et des médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, d'après les Nations unies.
Israël est poursuivi devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour crime de génocide. Une ordonnance rendue en janvier a enjoint Tel-Aviv de veiller à ce que ses forces ne commettent pas d'actes à caractère génocidaire et de garantir l'acheminement de l'aide humanitaire à la population civile de la Bande de Gaza.
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