L'ancien ministre serbe des Transports Goran Vesic et douze autres personnes ont été inculpées lundi pour "grave atteinte à la sécurité publique" dans l'affaire de l'effondrement du toit de la gare de Novi Sad dans le nord de la Serbie qui a fait quinze morts début novembre.
M. Vesic, qui a démissionné après le drame survenu devant la gare de Novi Sad, avait été placé en détention durant quelques jours avant d'être rapidement libéré.
L'accident meurtrier s'est produit le 1er novembre, à la suite d'importants travaux de rénovation des installations.
L'indignation de la population après cette tragédie a déclenché des manifestations presque quotidiennes à l'échelle nationale, beaucoup attribuant ces décès à la corruption et à un contrôle insuffisant des projets de construction.
Les manifestants exigent que les autorités assument leurs responsabilités et réclament la démission du Premier ministre ainsi que des poursuites judiciaires contre les responsables.
Les étudiants ont également rejoint le mouvement, bloquant la plupart des universités de Serbie pendant un mois. Ils appellent à une enquête transparente, la démission de tous les responsables politiques en cause et à la libération de tous les étudiants arrêtés lors des manifestations.