Sénégal: les députés adoptent sans débat le budget de l'Etat

14:4729/12/2024, dimanche
MAJ: 29/12/2024, dimanche
AFP
Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko (C) s'adresse aux législateurs lors de son discours de politique générale à l'Assemblée nationale à Dakar, le 27 décembre 2024. Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a déclaré le 27 décembre 2024 que son gouvernement présenterait un projet de loi visant à abroger une loi de l'ancien président Macky Sall amnistiant les auteurs de violences politiques meurtrières.
Crédit Photo : SEYLLOU / AFP
Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko (C) s'adresse aux législateurs lors de son discours de politique générale à l'Assemblée nationale à Dakar, le 27 décembre 2024. Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a déclaré le 27 décembre 2024 que son gouvernement présenterait un projet de loi visant à abroger une loi de l'ancien président Macky Sall amnistiant les auteurs de violences politiques meurtrières.

Les députés sénégalais ont adopté samedi sans débat le budget de l'Etat et procédé à l'élection des membres de la haute Cour de justice, chargée de juger les plus hautes autorités de l'Etat.

La loi de finance 2025 prévoit un taux de croissance du PIB de 8,8%, en intégrant les recettes liées au début de la production des hydrocarbures.
Le taux d'inflation est prévu à 1,9% du PIB et le déficit réduit à 7,08% du PIB contre 11,6% en 2024.

Le budget n'a pas été discuté; le Premier ministre Ousmane Sonko ayant engagé la responsabilité du gouvernement pour qu'il soit adopté avant la fin de l'année 2024.


Par ailleurs, les huit députés et leurs suppléants membres de la haute Cour de Justice ont officiellement été installés au lendemain de l'annonce par M. Sonko de son projet d'abroger la loi d'amnistie couvrant les violences politiques qui ont fait des dizaines de morts entre 2021 et 2024, que l'ex-président Macky Sall avait fait passer avant la présidentielle, permettant la libération de prison de centaines de personnes écrouées, dont MM. Faye et Sonko.


Si elle est votée, cette abrogation pourrait ouvrir la porte à des poursuites contre les dirigeants de l'ancien régime, dont M. Sall.


La haute Cour de justice, installée au début de chaque législature et également constituée des membres de la Cour suprême, est chargée de juger les ex-responsables (chef de l'Etat, Premier ministre et ministres) qui bénéficient d'un privilège de juridiction.


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