Le candidat de l'opposition au Mozambique, Venancio Mondlane, a annoncé lundi qu'il envisage de suspendre temporairement les manifestations pendant cinq jours afin de permettre aux organisations internationales d'enquêter sur les allégations d'abus des droits humains commis par la police, ont rapporté des médias locaux.
Depuis la fin octobre, le Mozambique est secoué par des semaines de manifestations violentes. Ces troubles ont éclaté après que l'autorité électorale a déclaré Daniel Chapo, 47 ans, candidat du parti au pouvoir Frelimo, vainqueur des élections présidentielles avec 71 % des voix, contre 20 % pour Mondlane.
Selon le site d'information Club of Mozambique, Mondlane devrait annoncer les prochaines étapes des manifestations dans les jours à venir.
Tensions régionales et sécurité frontalière
Ces discussions s'appuient sur des liens diplomatiques solides entre les deux pays afin de rétablir l'ordre et d'améliorer la sécurité dans les régions affectées.
Des violences meurtrières et des évasions spectaculaires
Au moins 277 personnes ont été tuées depuis le début des manifestations, principalement par des tirs des forces de sécurité, selon le groupe de surveillance électorale Plataforma DECIDE.
Répercussions sur les pays voisins
Cette violence a poussé de nombreuses personnes à fuir vers le Malawi voisin.
Depuis lundi dernier, environ 3 000 réfugiés mozambicains ont franchi la frontière malawienne. Dominic Mwandira, un haut responsable du district de Nsanje, a déclaré :