Vingt détenus s'évadent au Pakistan, un mort

10:591/07/2024, lundi
AFP
Des policiers du Cachemire se tiennent debout après l'évasion des détenus de la prison du district de Poonch dans la ville de Rawalakot, à environ 110 kilomètres au sud de Muzaffarabad, la capitale du Cachemire sous contrôle pakistanais, le 30 juin 2024.
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Des policiers du Cachemire se tiennent debout après l'évasion des détenus de la prison du district de Poonch dans la ville de Rawalakot, à environ 110 kilomètres au sud de Muzaffarabad, la capitale du Cachemire sous contrôle pakistanais, le 30 juin 2024.

Vingt détenus, dont certains accusés de "terrorisme", se sont évadés dimanche d'une prison du Cachemire pakistanais, l'un d'eux a été tué "dans un échange de tirs" avec des surveillants pénitentiaires.

"Ces prisonniers avaient un revolver et l'ont utilisé pour prendre en otage un garde"
de la prison de Poonch à Rawalakot, à 110 km au sud de Muzaffarabad, la capitale régionale, a rapporté Badar Munir, un responsable du ministère local de l'Intérieur.
"Il n'est pas clair s'ils avaient volé l'arme à des gardes ou si elle leur avait été amenée de l'extérieur"
, a-t-il précisé.

"Vingt personnes se sont échappées de la prison"
, a déclaré à l'AFP l'inspecteur général des prisons du Cachemire, Waheed Ali Gillani.
"L'un d'eux a été tué dans un échange de tirs"
avec les surveillants pénitentiaires, tandis que
"19 sont encore en fuite"
, a-t-il poursuivi.

Un haut responsable de la police locale, Riaz Mughal, a rapporté à l'AFP que la police avait bloqué les entrées de Rawalakot car les recherches des évadés se poursuivaient dimanche en fin de journée. Parmi ces détenus, certains ont été condamnés et d'autres étaient en détention provisoire pour
"terrorisme"
,
"meurtre"
ou
"trafic de drogue"
, ont précisé les responsables.

Les prisons au Pakistan sont généralement surpeuplées et avec un accès très limité à l'eau, à la nourriture et aux sanitaires. L'engorgement des tribunaux explique ce surpeuplement, affirment les défenseurs des droits humains qui dénoncent régulièrement des mauvais traitements en détention.


En 2012, des rebelles avaient attaqué plusieurs prisons au Pakistan pour libérer des détenus. La plus grosse attaque avait permis à près de 400 personnes de s'évader.


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