Samedi dernier, le procureur général près la Cour suprême s’est prononcé, à la télévision nationale, sur l’affaire dite de l’achat présidentiel et des équipements militaires sous l’ancien régime.
Nouveau rebondissement dans cette affaire qui a motivé l’interpellation de plusieurs personnalités de l’ancien régime, dont le défunt Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga (2017-2019) mort en détention le 21 mars 2017.
Elle a plusieurs fois demandé l’ouverture de son procès pour la manifestation de la vérité. Le cas est un peu plus différent pour l’ancien ministre et ancien directeur de cabinet d’IBK, Mahamadou Camara, qui a bénéficié en mars dernier d’une liberté provisoire pour avoir payé la caution de 500 millions de francs CFA, soit la valeur des 10 titres fonciers qu’il a remis au directeur national du cadastre.
Le Procureur Général près de la Cour Suprême, Mamoudou Timbo, ajoute qu’une information judiciaire a été ouverte contre les personnes citées dans le dossier.
À cet effet, il a annoncé que des mandats d’arrêt internationaux ont été lancés contre plusieurs personnalités qui sont hors du pays. Il s’agit entre autres du dernier Premier ministre sous le régime du feu IBK, Boubou Cissé, des anciens ministres Moustapha Ben Barka (actuellement Vice-président de la Banque Ouest Africaine de Développement – BOAD), Tiéman Hubert Coulibaly, Mamadou Igor Diarra (Directeur Régional chez Group Bank of Africa), les hommes d’affaires Babaly Bah (ancien DG de la Banque Malienne de Solidarité – BMS), Sidy Mohamed Kagnassi, Amadou Baïba Kouma, Nouhoum Kouma, Soumaila Diaby, et Mamadou Lamine Diakité.