Mali: la MINUSMA contrainte d’abandonner des équipements

14:4324/10/2023, mardi
MAJ: 24/10/2023, mardi
APANEWS
Crédit photo: Souleymane Ag Anara / AFP
Crédit photo: Souleymane Ag Anara / AFP

Dans le cadre de son retrait du Mali, la MINUSMA a été contrainte d'abandonner certains de ses équipements sur place à cause des difficultés et de la recrudescence des tensions entre rebelles et militaires.

Le retrait de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) prévu avant le 31 décembre prochain connaît d'énormes difficultés. La seconde phase de ce retrait, entamée le 1er septembre dernier et impliquant la fermeture de huit bases, est confrontée à des obstacles.


La base de la MINUSMA à Tessalit, dans la région de Kidal, a été rétrocédée aux autorités maliennes, mettant en évidence les conflits en cours entre les forces armées maliennes et les rebelles du CSP-PSD, qui se livrent depuis un certain temps à des affrontements meurtriers.

La MINUSMA a annoncé qu'elle avait
"achevé le retrait accéléré de toutes ses troupes et de son personnel civil de sa base à Tessalit le 21 octobre 2023"
. Certains casques bleus et leurs équipements légers ont été évacués par des moyens aériens, tandis que d'autres ont dû emprunter la route pour rejoindre Gao, à plus de 550 kilomètres de là. La fermeture de la base de Tessalit marque la première étape de la fermeture des camps de la MINUSMA dans la région de Kidal, alors que la situation sécuritaire se détériore.

La plus grande préoccupation actuelle concerne les équipements de la mission qui n'ont pas pu être transférés par voie aérienne. En raison de ce retrait accéléré, la MINUSMA a été contrainte d'abandonner certains de ses équipements sur place. Cette situation entraîne des pertes matérielles et financières importantes.

Malgré ces obstacles, la MINUSMA s'efforce de respecter le délai fixé par la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, qui prévoit un retrait au plus tard le 31 décembre prochain.


À lire également:



#Mali
#Afrique
#MINUSMA
#retrait de Minusma
#armée
#ONU