- 15.11.2024, vendredi
- 09:13
Un drapeau des Nations Unies à l'arrière d'un véhicule blindé de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) lors d'une patrouille autour de Marjayoun, dans le sud du Liban, le 8 octobre 2024.
L'Espagne a fermement condamné ce jeudi, les tirs israéliens qui ont touché le quartier général de la FINUL au Liban, blessant deux Casques bleus.
"Le gouvernement espagnol condamne fermement, les tirs israéliens qui ont touché le quartier général de la FINUL à Naqoura, blessant deux Casques bleus",
indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
La même source a souligné que l'Espagne exige que les parties respectent les troupes de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) et que leur sécurité soit garantie.
Et d'ajouter:
"Les attaques contre les opérations de maintien de la paix constituent une violation très grave du droit international humanitaire et de la résolution 1701 du Conseil de sécurité".
La Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) a déclaré plus tôt, que son quartier général à Naqoura et d'autres sites avaient été bombardés à plusieurs reprises, par les forces israéliennes, faisant deux blessés parmi les Casques bleus.
Depuis le 23 septembre, Israël mène des frappes aériennes massives à travers le Liban contre
"des cibles du Hezbollah",
tuant au moins 1 323 personnes, en blessant plus de 3 700 autres, en plus de plus de 1,2 million de déplacés.
Cette campagne aérienne constitue une escalade dans une année de guerre transfrontalière entre Israël et le Hezbollah depuis le début de l'offensive brutale de Tel Aviv contre la bande de Gaza, qui a tué plus de 42 000 personnes, principalement des femmes et des enfants, après une attaque surprise perpétrée par le mouvement de résistance palestinienne, Hamas, l'année dernière.
Malgré les avertissements internationaux selon lesquels la région du Moyen-Orient était au bord d'une guerre régionale, en raison des attaques incessantes d'Israël contre Gaza et le Liban, Tel Aviv a étendu le conflit en lançant une invasion terrestre dans le sud du Liban le 1er octobre.
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