Si la perspective d'un cessez-le-feu semble, aujourd'hui, s'éloigner, de plus en plus de personnes se tournent vers une arme économique: le boycott.
Coca-Cola ou encore McDonald's sont, sans conteste, les plus grands groupes internationaux visés par les campagnes de boycott, mais, côté Français, le groupe Carrefour est particulièrement montré du doigt.
Et pour cause, une publication intervenue le 10 octobre sur Instagram est venue mettre le feu aux poudres avant d'être finalement modifiée face au tollé provoqué.
Le 16 janvier dernier, le député de gauche Aurélien Taché dénonçait à la tribune de l'Assemblée nationale le soutien de Carrefour à la politique d'Israël.
L'élu de Seine-Saint-Denis réagissait, en effet, à la publication d'une annonce de recrutement de personnel à Maale Adumim, en Palestine occupée.
Et dans les faits, ces appels au boycott fonctionnent plutôt bien dans les rayons, que de nombreux militants, ou simples soutiens à la Palestine, ont décidé de déserter.
Interrogé par Anadolu, Yassine, 32 ans, indique avoir changé ses habitudes de consommation après avoir découvert le soutien du groupe Carrefour à Israël.
Pour Florent, étudiant à Nice, le choix du boycott s'est également fait plutôt naturellement.
Et sur le terrain, ses militants restent très actifs ces dernières semaines et ont notamment mené plusieurs actions aux abords de magasins Carrefour, notamment à Marseille pour interpeller directement les consommateurs et les informer de l'implication du groupe dans les événements en cours en Palestine.