L'armée a démoli les cimetières à l'aide de bulldozers au cours de son opération au sol et a même exhumé certaines dépouilles des tombes, selon CNN.
Des experts juridiques cités dans le reportage ont souligné que la destruction délibérée de sites religieux, tels que les cimetières et leur transformation en objectifs militaires, violent le droit international, suggérant que les actions d'Israël pourraient être considérées comme des crimes de guerre.
Un porte-parole de l'armée israélienne a confirmé à CNN que l'armée avait profané des tombes dans la Bande de Gaza, affirmant qu'il s'agissait de déterminer si des prisonniers israéliens enlevés lors de l'incursion transfrontalière menée, le 7 octobre, par le Hamas étaient enterrés dans ces cimetières.
Ils ont affirmé que cette opération visait à déterminer si des Israéliens qui seraient détenus par le Hamas y étaient enterrés et ont déclaré qu'ils menaient des opérations sensibles de sauvetage de prisonniers dans des lieux spécifiques où des informations indiquent la présence potentielle de dépouilles de prisonniers, sur la base de renseignements déterminants ou d'informations opérationnelles.
Israël a lancé une offensive meurtrière contre la Bande de Gaza à la suite d'une attaque menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien Hamas, faisant au moins 25 105 morts et 62 681 blessés parmi les Palestiniens.
Selon les autorités de Tel-Aviv, près de 1 200 Israéliens auraient été tués lors de l'attaque du Hamas.
L'offensive israélienne a provoqué le déplacement interne de 85 % de la population de Gaza, confrontée à de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon les Nations unies.