L’accord de Skhirat fait désormais foi de document constitutionnel, a ajouté M. Takala, notant que les deux rounds de pourparlers tenus à Bouznika ont contribué à l’édification des institutions de souveraineté du pays.
De son côté, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a affirmé que l’organisation des élections présidentielles et législatives est un processus fondamental pour répondre aux attentes et aspirations du peuple libyen.
Il a souligné que le Maroc, partant de ses positions constantes vis-à-vis de la situation en Libye, considérait toujours que la Libye peut s’acheminer vers un processus politique débouchant sur des élections et ce, au vu du contexte actuel sur les plans international et régional. Il ajoute que la solution à la crise en Libye est entre les mains des Libyens en déclarant:
Il existe aujourd’hui une opportunité que les institutions et les protagonistes en Libye se doivent de saisir pour trouver une solution.
Le ministre marocain a noté, à ce propos, qu’au regard des relations équilibrées qu’entretient le Royaume avec toutes les parties du point de vue de la crédibilité, le rôle du Maroc consiste en l’écoute et à la promotion du dialogue inter-libyen et c’est d’ailleurs sa position constante lors des pourparlers à Skhirat, Bouznika et à Tanger.