- 23.11.2024, samedi
- 12:04
De la fumée s'élève au-dessus de la bande de Gaza lors d'un bombardement israélien, le 06 mars 2024.
Le mouvement de résistance palestinien Hamas a déclaré, mercredi, qu'il continuerait à négocier par l'intermédiaire de médiateurs jusqu'à ce qu'un cessez-le-feu permanent soit conclu dans la Bande de Gaza.
Le Hamas a déclaré, dans un communiqué, qu'il faisait preuve de
"la flexibilité nécessaire pour parvenir à une cessation complète de l'agression israélienne contre la Bande de Gaza".
Le mouvement de résistance palestinien a toutefois ajouté qu'Israël éludait les questions liées au cessez-le-feu permanent, au retrait des troupes israéliennes de Gaza, au retour des déplacés gazaouis dans leurs foyers et à la satisfaction des besoins de la population.
"Le mouvement (Hamas) continuera à négocier par l'intermédiaire de nos frères médiateurs, afin de parvenir à un accord qui réponde aux exigences de notre peuple et à ses intérêts"
, est-il ajouté.
Le communiqué du mouvement de résistance fait suite à des informations diffusées par les médias, selon lesquelles les négociations du Caire se sont achevées sans progrès.
Une source égyptienne bien informée, citée mardi en fin de journée par la chaîne de télévision publique égyptienne Al-Qahera News TV, a déclaré que les pourparlers indirects, en vue d'un accord de cessez-le-feu à Gaza, étaient toujours en cours entre le Hamas et Israël, mais qu'ils se heurtaient à des
"difficultés".
"Les pourparlers se poursuivent pour parvenir à une trêve à Gaza avant le mois de jeûne du ramadan"
, a déclaré la source égyptienne, ajoutant que de nouvelles discussions devaient avoir lieu mercredi.
Le ramadan, le mois le plus sacré du calendrier islamique, débutera dans le courant de la semaine à venir.
Dimanche, un nouveau cycle de négociations en vue d'un cessez-le-feu à Gaza a débuté dans la capitale égyptienne, Le Caire, avec la participation de représentants de l'Égypte, du Qatar, des États-Unis et du Hamas.
Selon les médias israéliens, les médiateurs s'efforcent d'aplanir les divergences entre Israël et le Hamas sur les détails du retrait israélien de Gaza, ainsi que sur les prisonniers à libérer des deux côtés.
Le Hamas détiendrait plus de 130 prisonniers israéliens depuis son attaque du 7 octobre.
Israël mène une offensive meurtrière contre la Bande de Gaza, à la suite de l'incursion transfrontalière menée, le 7 octobre 2023, par le mouvement de résistance palestinien Hamas. Les bombardements israéliens qui ont suivi ont fait plus de 30 717 morts et quelque 72 156 blessés, entraînant des destructions massives et des pénuries de produits de première nécessité.
La guerre israélienne a poussé 85 % de la population de Gaza à se déplacer à l'intérieur du territoire, dans un contexte de pénurie aiguë de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon les Nations Unies.
Israël est poursuivi devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour
"crime de génocide"
. Un arrêt rendu en janvier par la CIJ a enjoint Tel-Aviv de mettre fin aux actes à caractère génocidaire et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire à la population civile de la Bande de Gaza.
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