- 23.11.2024, samedi
- 21:05
Des journalistes dont Ismail Al-Ghoul, ont été arrêtés tôt le lundi 18 mars 2024 par les forces israéliennes lors d'une descente à l'hôpital Al-Shifa, dans la Bande de Gaza.
L'armée israélienne a libéré lundi soir le correspondant d'Al Jazeera Ismail Al-Ghoul et d'autres journalistes après les avoir arrêtés plus tôt dans la journée à l'hôpital Al-Shifa, dans l'ouest de la ville de Gaza.
Al-Ghoul et les autres journalistes ont été arrêtés tôt lundi par les forces israéliennes qui ont fait incursion dans l'hôpital, arrêté des dizaines de personnes et expulsé des milliers de Palestiniens qui s'y abritaient.
La chaîne de télévision basée à Doha a déclaré dans un communiqué qu'un véhicule de diffusion équipé de caméras et d'autres équipements avait été détruit par les forces israéliennes suite à l'arrestation de journalistes à l'intérieur de l'hôpital.
Le Département d'État américain a exprimé sa préoccupation quant au sort des journalistes détenus.
Le Bureau des médias de Gaza a déclaré le mois dernier qu'au moins 126 professionnels des médias palestiniens avaient été tués depuis qu'Israël a commencé son offensive à Gaza le 7 octobre dernier, après une attaque surprise perpétrée par le mouvement de Résistance palestinienne, le Hamas.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice dans la Bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de Justice pour
"génocide".
Des groupes palestiniens estiment que des milliers de Palestiniens ont été détenus par les forces israéliennes dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre. Israël a également imposé un blocus paralysant sur la bande de Gaza, laissant sa population, en particulier les habitants du nord de Gaza, au bord de la famine.
La guerre israélienne a provoqué le déplacement interne de 85% de la population de Gaza, en raison de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60% des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites, selon l'ONU.
Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ). Une décision provisoire rendue en janvier a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes de génocide et de prendre des mesures pour garantir que l'aide humanitaire soit fournie aux civils de Gaza.
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