La pénurie de carburant à Gaza empêche l’UNRWA de recevoir les aides humanitaires
11:3315/11/2023, Çarşamba
MAJ: 15/11/2023, Çarşamba
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Alors que les attaques israéliennes sur la bande de Gaza se poursuivent, le passage des camions d'aide de l'Égypte vers la bande de Gaza par la porte frontalière de Rafah continue le 14 novembre 2023. Crédit photo: AA
L'Office de secours et de travaux pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a révélé que ses camions n'ont pas été en mesure de recevoir les aides humanitaires arrivées à Gaza, ce mardi, à cause de la pénurie de carburant dans l’enclave palestinienne.
Le commissaire général de l’UNRWA a déclaré dans un communiqué:
"aujourd’hui, mardi, les camions de l’agence n’ont pas pu recevoir l’aide qui est entrée à Gaza par le passage de Rafah avec l’Égypte en raison d’une panne de carburant".
Philippe Lazzarini a ajouté:
"la réponse humanitaire dans la bande de Gaza, dont dépendent plus de 2 millions de personnes, touche progressivement à sa fin, car aucun carburant n'est autorisé à entrer dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre".
Il a expliqué que l'UNRWA
"a tiré la sonnette d'alarme il y a trois semaines concernant la situation du carburant, mettant en garde contre l'épuisement rapide de ses réserves et l'impact sur les opérations de sauvetage".
Il a déclaré que l'agence a
"depuis lors, nous avons considérablement rationné l’utilisation de carburant et accédé à des quantités limitées préexistantes stockées dans un dépôt à l’intérieur de la bande de Gaza, grâce à une coordination étroite avec les autorités israéliennes".
Le Commissaire général a déclaré:
"cet entrepôt est désormais vide. C'est très simple. Sans carburant, l'opération humanitaire à Gaza touche à sa fin. Beaucoup plus de personnes souffriront et mourront probablement".
Lazzarini s'est dit étonné que les agences humanitaires soient obligées de mendier du carburant
: "Depuis le début de la guerre, le carburant est utilisé comme arme de guerre et cela devrait cesser immédiatement"
, a-t-il indiqué.
Il a appelé toutes les parties à
"économiser le carburant dès maintenant et à cesser d'utiliser l'aide humanitaire à des fins politiques ou militaires".