La police kényane a exhumé 21 autres corps dans la journée du mardi dans des propriétés appartenant au chef de la secte Paul Mackenzie, portant ainsi le bilan des victimes à 133 morts.
Des centaines de personnes mortes au sein du culte de la famine, dans la ville côtière de Malindi, dans le comté de Kilifi, auraient été enterrées dans la forêt de Shakahola.
La commissaire régionale de la côte Rhoda Onyancha a annoncé le dernier bilan des morts aux médias, dans la journée du mardi, et a également révélé que 566 personnes sont portées disparues dans la région et que certains membres de l'église sont soupçonnés d'avoir été enterrés sur le site.
L’enquête policière qui a débuté à la mi-avril a également révélé, jusqu'à présent, que certaines des victimes étaient dépourvues de leurs organes, ce qui laisse planer des soupçons concernant un possible trafic d'organes humains.
Le ministre de l'Intérieur, Kithure Kindiki, a qualifié la secte meurtrière de Shakahola de crime hautement organisé, affirmant que les fosses communes étaient trop nombreuses.