Les victimes croyaient qu'elles iraient au paradis si elles se laissaient mourir de faim, selon les premiers éléments de l'enquête de la police, alors que les opérations sont toujours en cours.
Le ministre de l'Intérieur, Kithure Kindiki, a déclaré que l'ensemble de la forêt de 800 acres avait été bouclé et déclaré scène de crime.
Le quotidien kenyan The Standard a, pour sa part, indiqué que des experts allaient prélever des échantillons d'ADN et effectuer des tests afin de déterminer si les victimes sont mortes de faim.
Le pasteur de l'église, Makenzie Nthenge, a été arrêté à la suite d'une information indiquant l'existence de tombes appartenant à des adeptes de la secte.
La police a demandé à un tribunal de l'autoriser à prolonger la garde-à-vue du pasteur Nthenge pendant que l'enquête sur la mort de ses disciples se poursuit, alors que celui-ci observe une grève de la faim depuis quatre jours. Makenzie Nthenge avait déjà été arrêté puis libéré sous caution, à deux reprises, en 2019 et en mars de cette année, en relation avec la mort d'enfants appartenant à la secte.
Le Kenya est un pays de tradition religieuse, qui a déjà connu des cas de personnes embrigadées dans des sectes ou des communautés religieuses dangereuses et non réglementées.