Six organisations de presse et de défense des droits de l'homme ont appelé le président américain, Joe Biden, mercredi, à protéger les journalistes dans le cadre de la guerre entre Israël et Gaza, au cours de laquelle plus de 23 000 Palestiniens ont été tués, depuis le 7 octobre.
Dans une lettre adressée à Joe Biden, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et cinq autres organisations de défense de la liberté de la presse et des droits de l'homme ont indiqué qu'au moins 79 journalistes et professionnels des médias avaient été tués en Israël, à Gaza et au Liban dans le cadre des hostilités entre les forces israéliennes et les groupes armés palestiniens et libanais depuis le déclenchement du conflit.
Nous pensons que votre administration peut et doit faire davantage afin de veiller à ce que les responsabilités soient établies pour les journalistes tués au cours des hostilités et afin de protéger et de soutenir les journalistes locaux et internationaux qui couvrent ces hostilités.
Peut-on lire dans la lettre.
Elles demandent à Israël et à l'Égypte d'autoriser l'accès des journalistes internationaux à Gaza et à Israël de mettre fin aux coupures de communication.
La lettre demande également à Joe Biden de procéder à des évaluations approfondies, transparentes et publiques de l'utilisation finale des armes américaines et de l'assistance militaire à Israël.
Israël mène une offensive contre la Bande de Gaza depuis l'attaque transfrontalière menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien Hamas, tuant au moins 23 357 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et en blessant 59 410 autres, d'après les autorités sanitaires.
Environ 85 % des habitants de Gaza ont été déplacés, tandis que l'ensemble de la population souffre d'insécurité alimentaire, selon les Nations unies. Des centaines de milliers de personnes vivent sans abri et le nombre de camions d'aide qui pénètrent dans le territoire s'est vu réduire de moitié par rapport à ce qui prévalait avant le déclenchement du conflit.