La veuve (à droite) de Hamza Wael Dahdouh, journaliste du réseau de télévision Al Jazeera, et son père, Wael Al-Dahdouh, chef du bureau d'Al Jazeera à Gaza (à gauche), se recueillant sur son corps lors de ses funérailles, après qu'il ait été tué lors d'une frappe aérienne israélienne, à Rafah, dans la bande de Gaza, le 7 janvier 2024.
Le bureau des médias du gouvernement à Gaza a annoncé, mercredi, la mort de trois journaliste à la suite des bombardements israéliens sur la bande de Gaza, portant le nombre total de journalistes tués à 115 depuis le 7 octobre dernier.
Le bureau des médias du gouvernement a rapporté dans un communiqué parvenu à Anadolu que les journalistes Ahmed Badir, Sherif Okasha et Heba Al-Abadla ont été tués à la suite des raids israéliens contre la bande de Gaza.
Dans un précédent communiqué, le bureau des médias a déclaré que
"le journaliste Badir, qui travaille pour la Fondation Target Gate, a été tué dans le bombardement ayant visé une maison adjacente à l'hôpital des "Martyrs d'Al-Aqsa" à Deir al-Balah (centre de la bande de Gaza)".
Plus tôt mercredi, le bureau du gouvernement a déclaré que l'armée israélienne a visé une maison située près de l'hôpital des "Martyrs d'Al-Aqsa", tuant et blessant 40 personnes.
Le gouvernement de Gaza et les organisations de défense des droits de l'homme ont dénoncé les attaques israéliennes depuis le début de la guerre contre Gaza, soulignant qu'Israël tue, cible ou arrête délibérément des journalistes pour empêcher que leurs crimes ne soient documentés.
Près de 85 % des habitants de Gaza ont été déplacés et tous souffrent d'insécurité alimentaire, selon les Nations unies. Des centaines de milliers de personnes vivent sans abri et deux fois moins de camions d'aide entrent dans le territoire en comparaison avec la situation qui prévalait avant le début du conflit.
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