Crédit Photo : JULIEN DE ROSA / AFP
Le Premier ministre de France, Gabriel Attal.
Le Premier ministre français Gabriel Attal a défendu, jeudi, depuis l'usine L'Oréal dans les Yvelines, les contours de la future réforme de l'assurance-chômage, annoncée la veille.
Au cours d'un point presse, accompagné de la ministre du Travail, Catherine Vautrin, il a plaidé:
Notre objectif s'agissant du travail est clair: travailler tous, gagner plus et travailler mieux.
Il assure, néanmoins, que
"cette réforme se fera après que le premier mot ait été donné aux organisations syndicales"
par respect
Selon le chef du gouvernement, sa ministre du Travail
"prépare de nouvelles négociations qui s'ouvriront dans les prochaines semaines sur la future réforme de l'assurance chômage avec un calendrier très clair"
, qui permette
"que cette réforme et ses nouveaux paramètres puissent entrer en vigueur d'ici à l'automne".
"Toutes les étapes du dialogue social seront respectées pour que les partenaires coraux puissent discuter et travailler sur ce sujet-là"
, a-t-il poursuivi, considérant que le calendrier
"laisse un certain nombre de mois"
pour concrétiser cette mise en œuvre. Et d'assurer:
Plus vous avez de gens qui travaillent, plus vous avez de recettes pour financer nos politiques publiques (…) et moins on aura de problèmes pour équilibrer nos budgets.
Rejetant, par ailleurs, l'idée d'un retour à l'austérité, Gabriel Attal s'est attaqué à ce qu'il qualifie
qui s'oppose à cette nouvelle réforme.
Le chef du gouvernement accuse, en effet, les oppositions de juger
que des citoyens restent bénéficiaires des minimas sociaux pour une longue durée.
L'annonce de cette réforme visant notamment à réduire la durée d'indemnisation des chômeurs, intervient alors que la situation financière de la France est jugée
par la Cour des comptes.
Selon les derniers chiffres publiés mardi par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), la dette de la France s'élève à 3 100 milliards d'euros sur l'année 2023 avec un déficit public à 5,5% du PIB contre 4,9% espérés par Bercy.
De fait, le ministère de l'Économie et des finances est à la recherche active de pistes visant à diminuer drastiquement les dépenses publiques pour rééquilibrer les finances du pays.
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