Une enquête a été ouverte pour des faits d’assassinat, après la mort d’une professeure d’espagnol, poignardée mercredi matin par un de ses élèves au lycée Saint-Thomas d'Aquin de Saint-Jean-de-Luz.
Le procureur de la République de Bayonne, Jérôme Bourrier, a fait savoir au cours d’un point presse qu’il s’exprimera jeudi après-midi pour donner les éléments d’enquête à jour.
"Nous sommes dans le temps de l’émotion
(…)
la seule chose que je peux vous dire pour le moment, c’est qu’une enquête a été confiée à la police judiciaire de Bayonne"
pour des faits
a-t-il déclaré avant de préciser que l’auteur présumé des faits
"a été placé en garde à vue".
Sur place, le ministre de l’Education nationale, Pap N’diaye, a fait savoir que
"rien ne laissait penser à la survenue d'un drame aussi épouvantable",
et que
"le directeur comme les enseignants ont pu dire que cet établissement est très calme, réputé pour son sérieux et pour la sérénité de son climat scolaire".
Et de qualifier la tragédie comme étant :
Un drame d'une exceptionnelle gravité qui a ému la France entière.
Il s’est déplacé pour témoigner de sa
"solidarité à l'égard de la communauté éducative si cruellement touchée".
"L'assassinat d’une enseignante à Saint-Jean-de-Luz nous remplit d’une intense émotion. Je partage la douleur de sa famille, de ses collègues, de ses élèves, de nos enseignants qui consacrent leur vie à transmettre le savoir aux générations futures. La Nation est à vos côtés",
a pour sa part réagi le président de la République Emmanuel Macron sur ses réseaux sociaux.
L’état de santé de l’adolescent de 16 ans, qui a mortellement poignardé sa professeure a été jugé compatible avec son audition en garde à vue, selon une information révélée par la presse française.
Les auditions des témoins sont parallèlement en cours pour déterminer avec précision les circonstances dans lesquelles il a agi, comme le rapporte BFMTV.
Si le
du suspect a été longuement évoqué après qu’il a déclaré avoir entendu des voix lui ordonnant d’agir, son état de santé est pour l’heure, jugé compatible avec son audition sous le régime de la garde à vue.
Peu avant 10 heures, l’élève a pris soin d’aller fermer la porte de la salle de classe à clé, avant de se retourner et d’attaquer sa professeure de 50 ans avec un couteau d’une lame de plus de 10 centimètres, comme le rapporte BFMTV.
Immédiatement après les faits, il s’est calmement réfugié dans la salle adjacente avant d’expliquer au professeur qui s’y trouvait, qu’il avait entendu des voix lui ordonnant d’attaquer sa victime.
Selon la même source, l’enseignant l’a désarmé dans le calme en attendant l’arrivée des forces de l’ordre et des services de secours.
Touchée au sternum, la professeure d’espagnol n’a pas pu être sauvée malgré l’intervention rapide des pompiers et des soignants.
#France
#professeure tuée
#meurtre