Un grand nombre d'enseignants français seront en grève ce jeudi 1ᵉʳ février, pour exprimer le mécontentement croissant du milieu éducatif.
Cette mobilisation est soutenue par la majorité des syndicats enseignants, dont le FSU (Fédération syndicale unitaire), la CGT (Confédération générale du travail), FO (Force ouvrière), SUD-Education, UNSA-Education et le SGEN-CFDT (Syndicat général de l'Éducation nationale - Confédération française démocratique du travail).
Le syndicat critique vivement la gestion actuelle du ministère de l'Éducation, notamment en raison de la désignation d'Amélie Oudéa-Castéra comme ministre de l'Éducation, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques.
Les propos de la ministre, notamment concernant l'enseignement public, ont soulevé des interrogations et des critiques parmi les professionnels de l'éducation.
Les enseignants expriment leur inquiétude face à des conditions de travail et d'apprentissage qui se détériorent. Ils mettent en lumière le manque de remplacement des professeurs et la suppression annoncée de 650 postes dans le premier degré pour la rentrée 2024, menaçant de multiples fermetures de classes.
À Paris, le départ est prévu à 14 heures du Luxembourg (VIe arrondissement) en direction du ministère de l'Éducation nationale (7ᵉ). Cette mobilisation est un signe évident de l'exaspération des enseignants face à une situation qu'ils jugent insoutenable.
Elle interpelle sur l'état actuel et l'avenir de l'éducation en France, soulignant la nécessité d'un dialogue constructif entre les syndicats et le gouvernement pour trouver des solutions durables.