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France: grève des enseignants mécontents dans les écoles

13:1331/01/2024, Wednesday
MAJ: 31/01/2024, Wednesday
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Selon le FSU-SNUipp, le principal syndicat des enseignants du primaire, un taux de participation de 40 % est attendu sur l'ensemble du territoire, avec des pics significatifs dans certaines régions.
Crédit Photo : DeltaWorks / Pixabat
Selon le FSU-SNUipp, le principal syndicat des enseignants du primaire, un taux de participation de 40 % est attendu sur l'ensemble du territoire, avec des pics significatifs dans certaines régions.

​​​​​​​Un grand nombre d'enseignants français seront en grève ce jeudi 1ᵉʳ février, pour exprimer le mécontentement croissant du milieu éducatif.

Cette mobilisation est soutenue par la majorité des syndicats enseignants, dont le FSU (Fédération syndicale unitaire), la CGT (Confédération générale du travail), FO (Force ouvrière), SUD-Education, UNSA-Education et le SGEN-CFDT (Syndicat général de l'Éducation nationale - Confédération française démocratique du travail).


Selon le FSU-SNUipp, le principal syndicat des enseignants du primaire, un taux de participation de 40 % est attendu sur l'ensemble du territoire, avec des pics significatifs dans certaines régions.

Par voie d'un communiqué, le FSU-SNUipp a indiqué que la grève se veut un
"avertissement au gouvernement".

Le syndicat critique vivement la gestion actuelle du ministère de l'Éducation, notamment en raison de la désignation d'Amélie Oudéa-Castéra comme ministre de l'Éducation, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques.


Les propos de la ministre, notamment concernant l'enseignement public, ont soulevé des interrogations et des critiques parmi les professionnels de l'éducation.


Le FSU-SNUipp souligne que
"la situation s'est aggravée avec la nomination d'une ministre à temps partiel",
et dénonce une attaque contre
"l'école publique, laïque et gratuite".

Les enseignants expriment leur inquiétude face à des conditions de travail et d'apprentissage qui se détériorent. Ils mettent en lumière le manque de remplacement des professeurs et la suppression annoncée de 650 postes dans le premier degré pour la rentrée 2024, menaçant de multiples fermetures de classes.


La grève se traduira par des manifestations dans plusieurs villes de France.

À Paris, le départ est prévu à 14 heures du Luxembourg (VIe arrondissement) en direction du ministère de l'Éducation nationale (7ᵉ). Cette mobilisation est un signe évident de l'exaspération des enseignants face à une situation qu'ils jugent insoutenable.


Elle interpelle sur l'état actuel et l'avenir de l'éducation en France, soulignant la nécessité d'un dialogue constructif entre les syndicats et le gouvernement pour trouver des solutions durables.


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