France / Nouvelle controverse financière: Amélie Oudéa-Castéra enfonce le clou

13:0930/01/2024, mardi
MAJ: 30/01/2024, mardi
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La ministre française de de l'Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra.
Crédit Photo : LUDOVIC MARIN / AFP
La ministre française de de l'Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra.

Confrontée à une polémique en lien avec la rémunération annuelle qu'elle touchait alors qu'elle était à la tête de la Fédération française de Tennis (FFT), la ministre française de de l'Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra, a enfoncé le clou, estimant qu'elle n'était "pas bien payée".

Outre la polémique de la scolarisation de ses fils dans un établissement privé, Amélie Oudéa-Castéra faisait également face à une commission d'enquête parlementaire sur les fédérations sportives, évoquant ses revenus annuels perçus lorsqu'elle était directrice générale de la FFT, entre 2021 et 2022.
La commission parle d'un salaire annuel de 500 000 euros brut.

"Je comprends que ça puisse paraître élevé, au regard des standards de rémunérations des Français"
, s'était-elle défendue lors de son audition. Et de poursuivre:

Si je rapporte ma rémunération au volume d'heures que chaque semaine je m'enfourne, en bossant jour, nuit et weekend, je ne suis pas bien payée.

La vidéo de l'intervention de la ministre, engluée dans des polémiques sans fin depuis sa nomination le 11 janvier courant, n'a pas manqué de faire le tour des réseaux sociaux, largement relayée par des internautes outrés par ces déclarations.


Hormis le salaire de 500 000 euros bruts par an jugé
"anormal"
par la commission d'enquête, Amélie Oudéa-Castéra a touché en 2021 la somme de 53 000 euros en jetons de présences pour avoir participé à huit réunions du groupe Plastic Omnium, en plus de ses activités à la FFT, selon les révélations de l'hebdomadaire Tribune de Lyon.

Elle avait également perçu 20 000 euros pour trois réunions en 2022, avant son entrée au gouvernement, selon la même source.


En déplacement jeudi dernier à Orléans, celle qui est depuis la nomination du gouvernement à la tête du super-ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques, a paru gênée face au micro qui se tendait devant elle.
"Jugez-moi sur mon action de ministre"
, a-t-elle alors lancé, relayée par le journal Le Monde.

"Officiellement, la ministre a le soutien du chef de l'Etat, qui lui a réitéré sa confiance, lors de la conférence de presse du 16 janvier et lors de ses vœux au monde du sport, le 23 janvier. Mais, officieusement, un conseiller de l'Elysée se demande 'comment ça peut tenir'"
, rapporte Le Monde.

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