France / Assassinat de Samuel Paty: 14 personnes renvoyées devant la justice

10:3717/05/2023, Çarşamba
MAJ: 17/05/2023, Çarşamba
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Crédit photo: ERIC FEFERBERG / AFP
Crédit photo: ERIC FEFERBERG / AFP

Pas moins de 14 personnes sont renvoyées devant la justice pour leur participation supposée à l’attentat qui a coûté la vie au professeur d’histoire, Samuel Paty, selon une information rapportée mardi par les médias français citant le parquet antiterroriste.

Parmi les accusés figurent 2 proches de l’assaillant Abdoullakh Anzorov, qui vont comparaître devant la Cour d’Assises spécialement composée, pour des faits de complicité d'assassinat terroriste.


Ils sont accusés de l’avoir accompagné dans la préparation de l’attentat perpétré en octobre 2020 et qui a provoqué un véritable séisme dans tout le pays.


La Cour d’Assises aura également à juger 6 autres adultes pour des faits d’association de malfaiteurs terroriste en vue de préparer des crimes d’atteinte aux personnes.


Parmi eux figurent Brahim Chnina et Abdelhakim Sefrioui, auteurs de vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux et dénonçant Samuel Paty pour avoir montré des caricatures du prophète Mohamed à ses élèves.


Enfin, 6 adolescents seront jugés par la justice des mineurs, dont 5 pour association de malfaiteurs en vue de préparer des violences aggravées (ils sont notamment soupçonnés d’avoir désigné la victime à l’assaillant), ainsi que la fille de Brahim Chnina, pour dénonciation calomnieuse.

Ces renvois devant la justice sont conformes aux réquisitions formulées par le parquet antiterroriste début avril après plus de 2 ans d’investigations.


Pour rappel, Samuel Paty a été décapité en pleine rue le 16 octobre 2020 par un homme d’origine tchétchène lui-même abattu par les forces de l’ordre après les faits.

L’enseignant était au centre d’une polémique après avoir montré à ses élèves des caricatures jugées "offensantes" du prophète Mohamed, dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), en banlieue parisienne.


Les caricatures en question avaient à l’époque enclenché une vague de colère dans de nombreux pays arabes et musulmans. Une campagne de boycott des produits français avait également été lancée.


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