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Des rumeurs de coup d’État poussent les soutiens du capitaine Traoré dans les rues de Ouagadougou

Plusieurs manifestants ont envahi le rond-point des Nations Unies, mardi 26 septembre, peu après 20h, suite à des rumeurs de tentative de putsch contre le capitaine Ibrahim Traoré, a constaté la presse burkinabè.

16:32 - 27/09/2023 mercredi
MAJ: 22:55 - 27/09/2023 mercredi
APANEWS
Crédit photo: OLYMPIA DE MAISMONT / AFP
Crédit photo: OLYMPIA DE MAISMONT / AFP
"Il devait y avoir un coup d’État ce soir même contre le capitaine. Mais nous l’avons appris et fait échouer"
, croit savoir un manifestant, en référence à des informations relayées sur les réseaux sociaux par des activistes proches du pouvoir en place.

"Nous avons reçu un message disant qu’un coup d’État est en cours. C’est le service de renseignement qui a intercepté des informations. Il y a eu des rassemblements à la gendarmerie"
, a ajouté un autre, visiblement plus âgé.

Un officier de l’armée a expliqué à APA que
"le rassemblement des gendarmes [qui] était en cours au camp Paspanga [où est situé l’état-major de la gendarmerie nationale] était lié à leur habituelle rotation pour relever leurs pairs qui sont au front. C’est ce mouvement que les gens ont mal interprété. Sinon, il n’y a rien eu à Ouagadougou en dehors de ça"
.

Des manifestants ont appelé les populations à
"occuper les rues et les rond-points pour défendre et veiller sur le pouvoir du peuple".

Au son des vuvuzelas, se sont ajoutés des slogans à la gloire du capitaine Ibrahim Traoré. Les manifestants ont également brandi des drapeaux burkinabè, russes, maliens et nigériens.

Les informations faisant cas de tentative de déstabilisation sont régulièrement diffusées par les autorités militaires et leurs soutiens.


Le 08 septembre dernier, le procureur militaire avait indiqué que des soldats avaient été arrêtés pour avoir tenté de déstabiliser le régime en place.

Fin août, le ministre de la Sécurité avait alerté sur la présence
"d’étrangers"
au Burkina, en vue de
"déstabiliser la transition en cours et de semer le chaos"
, avec des
"complices nationaux".

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