De nombreux Israéliens pensent à quitter définitivement Israël, selon Bennett

13:3431/08/2024, samedi
MAJ: 31/08/2024, samedi
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L'ancien premier ministre israélien Naftali Bennett s'adresse aux médias dans la ville centrale de Raanana, le 15 janvier 2024.
Crédit Photo : JACK GUEZ / AFP
L'ancien premier ministre israélien Naftali Bennett s'adresse aux médias dans la ville centrale de Raanana, le 15 janvier 2024.

L'ancien premier ministre israélien Naftali Bennett a averti vendredi que les politiques du gouvernement de Benjamin Netanyahu poussent de nombreux Israéliens à envisager de quitter définitivement Israël.

Dans une déclaration sur son compte X, Bennett a indiqué qu'avec le passage des mois, en pleine guerre contre Gaza et sur les frontières nord avec le Liban, les Israéliens sont désespérés à cause des politiques gouvernementales.



Il a également critiqué la décision israélienne de continuer à exempter les Juifs haredim du service militaire, en disant:
"Pourquoi y a-t-il ici un segment entier (de la société israélienne) qui ne s'enrôle pas ?"

"Pourquoi devrais-je financer des publics qui ne vont pas travailler?"
a ajouté Bennett, faisant référence aux juifs ultra-orthodoxes (haredim).

L'ancien Premier ministre a également critiqué les ministres israéliens qui passent leur temps à se
"quereller jour et nuit"
entre eux et à insulter les commandants de l'armée israélienne.

Bennett a ajouté que les politiques actuelles de Netanyahu ont contribué à aggraver les crises en Israël au lieu de les résoudre.


Selon les chiffres israéliens, environ 120 000 Israéliens ont quitté leurs maisons depuis le 7 octobre dans le nord d'Israël et dans les zones autour de Gaza en raison de la guerre, et vivent dans des hôtels dans différentes régions d'Israël aux frais du gouvernement.


Israël a poursuivi son offensive sur la bande de Gaza après une attaque du groupe palestinien Hamas le 7 octobre, malgré une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à un cessez-le-feu immédiat.


L'attaque a tué plus de 40 600 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et blessé plus de 93 800 personnes, selon les autorités sanitaires locales.

Le blocus en cours sur la bande de Gaza a conduit à de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, laissant une grande partie de la région en ruines.


Israël est accusé de
"génocide"
devant la Cour internationale de Justice (CIJ), qui a ordonné l'arrêt des opérations militaires dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où plus d'un million de Palestiniens s'étaient réfugiés avant l'invasion de la région le 6 mai.

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