Hakan Fidan condamne la violence israélienne en Cisjordanie et à Gaza

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Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a condamné ce vendredi 30 août 2024 la violence israélienne en Cisjordanie et à Gaza, qualifiant les actions d'Israël de génocide.

Affirmant qu'un

"génocide se déroule à Gaza depuis le 7 octobre 2023",

Fidan a déclaré qu'Israël affamait et déshydratait systématiquement la population de Gaza. Il a noté qu'Israël avait piétiné toutes les valeurs humanitaires en bombardant des hôpitaux, des mosquées, des écoles et des églises.

Soulignant qu'il n'est pas possible de rester silencieux face aux provocations visant à modifier le statu quo historique de Jérusalem et de la mosquée Al-Aqsa, Fidan a déclaré:

Malheureusement, Israël a transposé en Cisjordanie la brutalité systématique appliquée à Gaza.

Selon Fidan, Israël cherche à étendre la guerre à différents fronts, soulignant que la tension dans la région est à son comble.

"Le gouvernement Netanyahu continue de jouer avec le feu. Il met en péril l'avenir de toute la région pour protéger son fauteuil. Tous ceux qui gardent le silence sur Gaza, en particulier ceux qui soutiennent inconditionnellement Israël, sont responsables. La barbarie d'Israël doit cesser",

a conclu le ministre turc.

Mercredi à l'aube, l'armée israélienne a lancé une vaste opération militaire continue dans les gouvernorats de Tulkarem, Jénine et Tubas, dans le nord de la Cisjordanie, soit la plus importante opération depuis 2002.

Jeudi soir, l'armée s'est retirée de Tulkarem et, à l'aube du même jour, elle s'est retirée du camp d'Al-Faraa, provoquant de grandes destructions et l'arrestation de dizaines de personnes.

Parallèlement à sa guerre contre Gaza depuis le 7 octobre, l'armée israélienne a intensifié ses attaques en Cisjordanie, y compris à Jérusalem, tuant 673 Palestiniens, dont 150 enfants, en blessant plus de 5 400 et en arrêtant plus de 10 000 personnes.

Avec le soutien absolu des États-Unis, Israël mène une guerre contre Gaza qui a fait plus de 134 000 morts et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine qui a coûté la vie à des dizaines de personnes dans l'une des pires crises humanitaires au monde.