Bande de Gaza: Israël annonce que les Palestiniens peuvent retourner dans les zones évacuées par son armée

09:4131/08/2024, Cumartesi
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Cette photo diffusée par l'armée israélienne  montre des soldats israéliens lors d'opérations dans la bande de Gaza, le 30 août 2024.
Crédit Photo : AFP /
Cette photo diffusée par l'armée israélienne montre des soldats israéliens lors d'opérations dans la bande de Gaza, le 30 août 2024.

Israël a indiqué, ce vendredi, que les Palestiniens peuvent retourner dans les zones évacuées par son armée après une offensive militaire qui a duré plus de deux semaines.

Dans une déclaration, le porte-parole de l'armée a indiqué que les forces s'étaient retirées de plusieurs parties des villes de Khan Younès et Deir al-Balah dans la bande de Gaza après avoir
"accompli leur mission"
dans ces zones.

L'armée a déclaré de nouvelles zones
"sûres"
dans le nord et le centre de Khan Younès, ainsi que dans certaines zones entre Khan Younès et Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza. L'armée a affirmé que
"dorénavant, ces zones seront classées comme des zones humanitaires".

Après le retrait de l'armée israélienne de certaines zones de Khan Younès, des photos et des vidéos publiées par des activistes palestiniens sur les réseaux sociaux montrent l'étendue des destructions causées par les attaques israéliennes.

Israël poursuit son offensive sur la bande de Gaza après une attaque du groupe palestinien Hamas le 7 octobre, malgré une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat.


L'attaque israélienne a tué plus de 40 600 palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et blessé plus de 93 800 autres personnes, selon les autorités sanitaires locales.


Le blocus qui se poursuit dans la bande de Gaza a entraîné de graves pénuries de nourriture, d'eau potable et de médicaments, laissant une grande partie de la région en ruines.

Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de Justice, qui a ordonné l'arrêt des opérations militaires dans la ville de Rafah, dans le sud, où plus d'un million de Palestiniens s'étaient réfugiés avant que la zone ne soit envahie le 6 mai.


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