La police sud-coréenne a effectué une perquisition au bureau présidentiel ce lundi, saisissant des documents en lien avec la loi martiale déclarée par le président Yoon Suk Yeol en décembre.
Cette action intervient dans le cadre des enquêtes concernant la déclaration de l'état d'urgence, marquée par des tensions politiques internes.
Le transfert de l'ex-président dans une cellule solitaire
Parallèlement, les autorités sud-coréennes ont annoncé que l'ex-président destitué a été transféré dans une cellule solitaire au centre de détention de Séoul après son arrestation officielle. Yoon Suk Yeol a été incarcéré dans une cellule de 12 mètres carrés au centre de détention d'Uiwang, au sud de Séoul. Ce transfert a eu lieu dimanche, après qu’un tribunal de district occidental de Séoul ait délivré un mandat d’arrêt officiel à son encontre.
Conditions de détention et précédente histoire
Première arrestation d'un président en exercice en Corée du Sud
Yoon Suk Yeol devient ainsi le premier président en exercice de la Corée du Sud à être formellement arrêté. Cette arrestation fait suite à l’échec de sa tentative de proclamation de la loi martiale en décembre. Le tribunal de Séoul a émis, dimanche, un mandat d'arrêt prolongé à son encontre en raison de cette affaire qui a secoué la scène politique du pays.