Manchester City a brillé dimanche avec une victoire écrasante contre Ipswich avant son match contre le PSG, tandis que Manchester United et Tottenham sombrent en Premier League.
Destins contraires dimanche pour les voisins rivaux de Manchester: City s'est régalé contre Ipswich (6-0) trois jours avant d'affronter le Paris SG, tandis que United est retombé dans ses travers face à Brighton (3-1).
Tous les voyants semblent au vert pour Pep Guardiola avant le déplacement au Parc des Princes, où il pourra compter aussi sur Ruben Dias. Le défenseur portugais, à l'infirmerie depuis mi-décembre, a joué l'intégralité de la rencontre.
Le PSG proposera néanmoins une adversité bien supérieure à celle d'Ipswich (18e, 16 pts), le promu et actuel relégable.
Huitième au coup d'envoi, Manchester City remonte à la quatrième place en Premier League, à six longueurs de Nottingham Forest (3e, 44 pts) et Arsenal (2e, 44 pts).
Les "Reds" de Forest ont prolongé la féérie d'une incroyable saison en dominant la lanterne rouge Southampton (3-2), plus tôt dimanche.
Tottenham à la dérive
Le haut de tableau apparaît comme un horizon bien lointain désormais pour Manchester United, treizième (26 pts), et pour Tottenham, retombé à une indigne quinzième place (24 pts) après une défaite chez Everton (3-2).
Rien ne va plus pour les "Spurs" et leur entraîneur Ange Postecoglou, battus pour la cinquième fois en six matches de Premier League.
La victoire contre Liverpool en demi-finale aller de Coupe de la Ligue, le 8 janvier, n'aura été qu'un rayon de soleil trompeur au milieu des nuages qui menacent de plus en plus l'Australien.
À sa décharge, il était privé dimanche d'une dizaine de joueurs (Vicario, Romero, van de Ven, Udogie, Bentancur...) en comptant Dominic Solanke (genou), qui s'est ajouté cette semaine à la liste des blessés.
Mais sa défense a encore sombré face à des "Toffees" (16es, 20 pts) pas réputés pour leur allant offensif: en championnat, Everton avait terminé neuf de ses onze rencontres précédentes sans but marqué.
Dominic Calvert-Lewin s'est refait une santé (13e, 1-0) avec son premier but depuis mi-septembre, Iliman Ndiaye a corsé l'addition (30e, 2-0), avant un but contre son camp de l'infortuné Archie Gray (45e+7, 3-0).
Dejan Kulusevski (77e, 3-1) et Richarlison (90e+2, 3-2) ont réduit l'écart en fin de match, en vain.
"Pire équipe de l'histoire"
Manchester United n'a lui-même pas pu rêver d'une remontée contre une équipe de Brighton bien supérieure.
À Old Trafford, où la mémoire de l'ancien attaquant Denis Law (1940-2025) a été honorée, les défauts des "Red Devils" se sont affichés en grand, que ce soit en défense ou au milieu de terrain.
Depuis l'arrivée de Ruben Amorim fin novembre, Manchester United a encaissé quasiment deux buts par rencontre, toutes compétitions confondues.