Les Brigades Al-Qassam, bras armé du Hamas, ont réaffirmé leur engagement à respecter l'accord de cessez-le-feu à Gaza, malgré les menaces de violations israéliennes.
Les Brigades Al-Qassam, branche armée du Hamas, ont affirmé, dimanche soir, que l'opération "Déluge d'Al-Aqsa" contre Israël "a changé la donne". Elles ont réaffirmé leur engagement à respecter l'accord de cessez-le-feu, entré en vigueur plus tôt dans la journée.
Dans un message vidéo diffusé sur sa chaîne Telegram, le porte-parole d'Al-Qassam, Abou Ubaida, a déclaré:
"Nous, ainsi que les factions de la résistance, proclamons notre engagement à respecter l'accord de cessez-le-feu et à en appliquer les termes, notamment l'arrêt des combats, le respect du calendrier d'échange et la garantie de la sécurité des prisonniers israéliens jusqu'à leur remise en échange de nos prisonniers"
. Cependant, Abou Ubaida a précisé que tout dépendrait
"de l'engagement de l'ennemi".
Il a souligné que
"toute violation de l'accord par l'occupation israélienne"
compromettrait le processus, les engagements et la capacité à mener l'échange de prisonniers. Selon lui, de telles violations auraient un impact direct sur la sécurité des captifs israéliens pendant les différentes phases et délais de l'accord.
Dans le cadre de cet accord, le Hamas a remis, dimanche, trois prisonnières israéliennes à la Croix-Rouge, marquant ainsi la première phase de l'accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers. Les trois captives ont été remises par les Brigades Al-Qassam sur la place Saraya, au centre de Gaza, selon un correspondant d'Anadolu.
Le cessez-le-feu est entré en vigueur à 11 h 15 (heure locale) dimanche, après un retard lié à des allégations israéliennes selon lesquelles le Hamas aurait retardé la divulgation d'une liste de captifs à libérer. Initialement, le cessez-le-feu devait commencer à 8 h 30, heure locale.
Selon les autorités sanitaires locales, la guerre menée par Israël contre Gaza depuis le 7 octobre 2023 a fait près de 47 000 morts, majoritairement des femmes et des enfants, et plus de 110 700 blessés. Plus de 11 000 personnes sont portées disparues, et la situation humanitaire a conduit à des destructions massives.
En novembre, la Cour pénale Internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis à Gaza. Israël fait également face à une poursuite devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour
"crime de génocide"
à cause de ses actions contre Gaza.
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